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Puisque c’est la dernière fois que vous me lisez ici, j’avais envie de vous laisser avec l’essentiel.
Pas des grands principes ni des recettes miracles, mais ces quelques repères simples que j’aimerais que vous gardiez en tête au quotidien.
De la douceur et de l’indulgence, des gestes de base, du bon sens, du vivant — bref, ce que la naturopathie a de plus vrai.
 

Octobre est le mois de l’arrivée du froid, de l’obscurité, du repli. Les arbres se dépouillent de leurs feuilles, le soleil s’éloigne : la lumière change et l’air devient plus frais. L’orange, le rouge et le jaune sont à l’honneur dans la nature et dans nos assiettes, comme pour compenser la perte de luminosité.
L’automne s’installe et c’est une saison qui nous invite à ralentir, mais qui peut aussi réveiller un sentiment de vulnérabilité où nos peurs archaïques refont surface. Comme si notre système nerveux ressentait ce basculement : plus d’ombre, moins de chaleur, un peu plus d’inconnu.
 

La reprise est là ! Avec son lot d'anticipation, de rendez-vous à prendre, à honorer, d'agenda à calibrer...

Inutile d'ignorer toutes ces obligations, en revanche je vous propose de ne pas se noyer dedans et de continuer à nourrir notre besoin de repos et d'équilibre quotidiennement plutôt que d'alterner entre des périodes de productivité folle et d'épuisement total.

Le repos n'est pas un problème à régler ou une anomalie : c'est un besoin vital, un besoin de ralentir, de se ressourcer aussi important que de manger, respirer, aimer ! 

Alors osons imposer notre propre rythme et rebellons-nous en douceur en honorant notre droit au repos et au ressourcement !

Le mois d’aout est un peu particulier : l’euphorie du début d’été s’est un peu dissipée, les plages se vident doucement, les cartables font déjà leur apparition dans les rayons. On n’est plus vraiment en vacances. Pas encore tout à fait dans la rentrée.

 

C’est un entre-deux. Un seuil.